Pétition Non à l’austérité pour les finances locales, oui à un autre traitement des emprunts
Pour:Président de la République
Le 16 février dernier, le conseil municipal de Montreuil a voté un budget amputé. C’est la conséquence du pacte de responsabilité imposé par le gouvernement Hollande-Valls. C’est une couche supplémentaire à l’austérité déjà supportée sous les années Sarkozy. Cette amputation budgétaire se fait au détriment de l’investissement public utile pour la vie de tous les jours dans l’éducation, la sécurité, le logement, la santé...
Dans le même temps, les entreprises du CAC 40 ont versé un montant total de 56 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2014, niveau record d’avant crise ! Les trois banques françaises BNP Paribas, Société générale et Crédit agricole à elles seules se partagent 4 milliards d’euros de ce gâteau.
Par quel miracle ? En empruntant tout l’argent dont elles avaient besoin auprès de la Banque centrale européenne à 0,05 %, puis en prêtant cet argent aux régions, départements et communes à des taux d’intérêt allant de 2 à 3, voire 4 %...
Les banques s’enrichissent sur le dos des collectivités locales
Si la ville de Montreuil pouvait emprunter aux mêmes conditions que les banques, elle économiserait 5 millions d’euros par an ! C’est autant d’argent qu’elle pourrait investir dans des services publics utiles à tous : rénovation et construction d’écoles, crèches, gymnases, bibliothèques...
Habitant-e-s de Montreuil, nous affirmons que les collectivités locales n’ont pas à subir les conséquences de la crise. C’est pour cela que nous demandons l’arrêt immédiat de cette austérité imposée aux collectivités et l’alignement des taux d’intérêts des collectivités sur le taux d’intérêt accordé aux banques. Les équipements et les services publics utiles à la population ne doivent plus financer les actionnaires des banques !
Non, les villes et les services publics ne doivent pas être soumis à l’austérité. Pour cela, ils doivent avoir accès à des emprunts au taux accordé aux banques par la Banque centrale européenne.
Les signataires
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