Pétition Non à la fermeture de LibéRennes

Pour:Libération

LES LECTEURS DE LIBERENNES REFUSENT LA DECISION PRISE PAR LA DIRECTION DE LIBERATION DE METTRE FIN A L’EXISTENCE DE QUATRE EDITIONS ELECTRONIQUES REGIONALES DE LEUR QUOTIDIEN.

Ils ne peuvent décidément pas comprendre l’évolution de la politique éditoriale de Libération.
-Comment accepter qu’un journal comme Libé, qui s’est construit largement à partir de la relation privilégiée qu’il entretenait avec ses lecteurs (volonté de « donner la parole au peuple » à sa création en se faisant le porte-parole des multiples combats et débats sociaux et politiques, rôle essentiel du courrier des lecteurs dans ses premières années d’existence ; caractère particulier des petites annonces si propices à la construction d’un lien social indispensable…), renonce à ce lien de proximité si essentiel pour saisir les enjeux économiques, sociaux, politiques et culturels au plus près de la vie de ses lecteurs citoyens ?
-Comment comprendre que Libé puisse voir dans le développement des nouveaux moyens de communication électronique (iPhone, iPad…) la promesse d’un nouveau développement du journal et, dans le même temps, supprimer l’un des supports permettant de rendre ces outils attractifs pour les lecteurs ?
-Comment accepter l’argument du surcoût excessif que représenterait le simple paiement a minima de quatre salariés sans aucun coût matériel supplémentaire pour chacune des quatre villes concernées, alors même que Libération n’hésite pas à investir dans des dépenses de prestige d’un montant largement supérieur et au rendement aléatoire?
-Comment par exemple, dans le cas de Rennes, accepter cette manière de convoquer des « experts » pour un forum annuel où les intervenants débattent de la crise (2009), du bonheur (2010) et du respect (2011) sur trois jours avant de reprendre leur TGV à la fin de leur intervention et négliger tout contact avec les lecteurs, qui sont le sang du journal, pendant le reste de l’année ? Où est le « respect » dans ce cas ?

Les lecteurs de LibeRennes rejoignent donc ceux des villes de Lille, d’Orléans et de Strasbourg, les élus du personnel, du comité d’entreprise et l’intersyndicale CGT-SNJ-SUD de Libération, et la Société des Lecteurs de Libération, pour exiger l’abandon du projet de suppression de ces éditions électronique régionales.

Les signataires