Pétition Non à la suppression de la page Tauromachie dans LIBERATION

Pour:Nicolas Demorand, Directeur de la Rédaction, Libération

Nous, lectrices et lecteurs de Libération, demandons à la Direction de la Rédaction de maintenir la page Tauromachie de sa rubrique culturelle, instaurée en juin 1987 sur demande de Serge July.

Par respect envers les 25 années d'un travail remarquable de Jacques Durand - une plume magnifique et par respect envers les lectrices et les lecteurs du quotidien qui sont fidèles à cette rubrique, nous ne pouvons accepter cette décision!

Cette décision porte atteinte à notre liberté de pensée, droit que possède chacun d’employer comme il l’entend ses facultés réflexives, à l’aide de sa raison critique, mais aussi de ses émotions ou ses potentialités créatrices. Le droit d’avoir, sur tous sujets, des idées, des avis, des opinions personnelles, des convictions. Dans notre pays démocratique, la liberté d’expression est reconnue à chaque personne pour qu’elle puisse librement exprimer ses pensées, sans censure préalable. Considérées comme libertés fondamentales, l’une et l’autre sont garanties par la Constitution française et par :
la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789
la Loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse,
la Loi du 1° juillet 1901 sur les associations
la Loi du 9 décembre 1905, de séparation des Eglises et de l’Etat,
la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948
la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales de 1950, ratifiée par la France le 3 mai 1974,
la Convention Internationale des Droits de l’Enfant de novembre 1989, entrée en vigueur en France le 2 septembre 1990.

En outre, depuis le 22 avril 2011, la tauromachie est inscrite sur la liste du Patrimoine culturel immatériel français.

Il serait dommageable que Libération renonce à une plume de qualité, pour la richesse culturelle du quotidien mais aussi en termes de lectorat: nous serons en effet nombreux à boycotter cette publication si elle maintient sa décision !

Monsieur le Directeur de la Rédaction, nous comptons sur vous pour lire Jacques Durand le 8 juillet... et les jeudis suivants !

Les signataires