Pétition Arrêtons le hold up sur notre place de la Résistance
Pour:Citoyen(e)s du Plessis-Robinson
Lors du conseil municipal du Plessis-Robinson du 10 juillet 2015 dernier, les élus de la majorité ont tous suivi leur maire, Mr Pemezec, pour voter la destitution de notre Place de la Résistance au profit du nom de Place Charles Pasqua.
L’hommage de M Pemezec à son « père spirituel » sur son blog le 30 juin dernier n’est pas une surprise. Par contre pousser cet hommage jusqu’à renommer la Place de la Résistance en Place Charles Pasqua en indiquant dans le rapport du conseil municipal que "nul ne peut mieux que lui incarner cet esprit de résistance" est une insulte à l’histoire de la France et un préjudice majeur à la reconnaissance du pluralisme politique et apolitique des différents mouvements et réseaux de la résistance française et en particulier du comité de la résistance du Plessis-Robinson qui réunissait des apolitiques (le clergé compris) et des citoyens engagés de toute consonance.
D’autre part, cet hommage oublie des passages de la vie politique de Charles Pasqua.
- Charles Pasqua est cofondateur du SAC, Service d’Action Civique, une association controversée au service du Général de Gaulle après 1960, qualifiée de police parallèle
- Charles Pasqua a été mis en cause dans plusieurs affaires politico-financières dans les années 2000 et a été relaxé dans six d'entre elles mais condamné à de la prison avec sursis deux fois .
• Pour l’affaire de la Sofremi, la Cour de justice de la République, le reconnaît en avril 2010 coupable de « complicité d’abus de biens sociaux et complicité de recel ». Il est de plus condamné à un an de prison avec sursis, avec confusion des peines avec sa condamnation pour l’affaire du casino d’Annemasse pour des faits de "faux, financement illégal de campagne et abus de confiance".
• Enfin Charles Pasqua est décédé avant que la décision de son appel pour l’affaire Hammon ne soit prononcée. Pour rappel le 21 janvier 2013, le tribunal correctionnel de Versailles condamnait Charles Pasqua à deux ans de prison avec sursis, à une amende de 150 000 euros et à deux ans d’inéligibilité pour "détournement de fonds".
C’est pourquoi nous citoyen(e)s du Plessis-Robinson, exhortons notre maire :
A ne pas confirmer son hold-up du mouvement de la résistance pour un hommage personnel à son "père spirituel", en débaptisant notre bien commun, la Place de la Résistance, au profit d’un homme condamné pour des actes graves de délinquance politique et financière.
Les signataires
|