Pétition Protégeons l'ile de «Bondésir» à Montlouis : un des plus beaux paysages de Loire à l’est de Tours massacré sans ménagement et sans études et informations préalables !
Pour:Mr le préfet d’Indre et Loire, Mr le Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, Mr le Directeur Départemental des Territoires,
Pétition à remettre à :
monsieur le préfet d’Indre et Loire,
monsieur le Directeur Régional de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement,
monsieur le Directeur Départemental des Territoires,
Ile de «Bondésir» à Montlouis : un des plus beaux paysages de Loire à l’est de Tours massacré sans ménagement et sans études et informations préalables !
Des travaux de déboisement, commandés par les services de l’État, s'effectuent dans le cadre de la gestion du risque inondation. Nous ne remettons pas en cause le fait qu’il faille effectuer certaines coupes car la fermeture du lit majeur de la Loire est réellement problématique pour l'écoulement de l'eau.
Mais pour cela, de grands arbres ont été abattus ou arrachés pour rien au vu de leur implantation éloignée des îles de la Loire.
Ce chantier ne respecte ni la flore, ni la faune, ni les aménagements existants comme le sentier qui était accessible aux personnes à mobilité réduite ou mal-voyantes.
De nombreux habitants de Montlouis ainsi que les enfants des écoles de la commune, avaient pour habitude de se rendre sur cette île, souvent accompagnés par des animateurs de la Maison de la Loire, proche du site.
Aujourd’hui, à la place des sentiers, il y a de véritables routes, à la place des prairies et de la forêt alluviales, il y a un terrain vague, quelques arbres étêtés, un immense tas de bois déchiqueté prés des captages d’eau potable qui alimentent la commune.
Or, l’île de Bondésir se trouve en zone « Natura 2000 » au titre de la directive habitat, faune, flore et au titre de la directive oiseaux, en Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF), en arrêté de biotope... Il s’agisait donc d’un milieu naturel précieux, sensible, varié, où sont présentes des espèces protégées.
Des panneaux indiquaient aux promeneurs qu’il était interdit de cueillir !
Il est incompréhensible que l’État détruise ce qu’il a contribué à préserver.
Au regard des faits précisés ci-dessus, nous dénonçons:
- l’erreur manifeste d’appréciation que constitue la destruction d’une partie du site ayant un faible enjeu au regard du risque d’inondation,
- la façon dont sont effectuées ces coupes avec l'utilisation d’engins de chantiers lourds qui ont labouré l’espace avec de graves conséquences tant du point de vue des habitats naturels et de la biodiversité que de celui des paysages. Des aménagements existants ont été détruits. Il existe pourtant des techniques alternatives moins dévastatrices,
- le manque de concertation et d'information avec la population ou les associations. Comment espérer que la population adhère au futur plan de prévention du risque inondation si on ne prend pas le temps de lui expliquer et de l'informer sur le but de ce déboisement ?
Nous nous interrogeons aussi sur comment sera réintroduite la prairie alluviale et quel entretien sera mis en œuvre pour éviter une « refermeture » afin de ne pas avoir à recommencer les mêmes travaux dans quelques années ? Ces travaux vont-ils se poursuivre tout au long du fleuve?
Les signataires
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