Pétition contre la censure de la fresque de Jérôme Galvin au musée de la faïence par la mairie de Moustiers-Sainte-Marie (04360)
Pour:Patricia Brun, maire de Moustiers-Sainte-Marie, et du conseil municipal de Moustiers-Sainte-Marie
L’œuvre de Jérôme Galvin est censurée depuis le 25 juin. Nous demandons aujourd’hui à la mairie de Moustiers-Sainte-Marie de revenir sur cette censure et de rendre l’œuvre accessible à tous.
Rappel des faits :
Jérôme Galvin artiste céramiste a réalisé pour le Musée de la faïence de Moustiers-Sainte-Marie une fresque. Son œuvre reprend les codes des décors à grotesques du XVIIIe siècle en les faisant dialoguer avec des motifs contemporains. L’œuvre répond à la commande proposée par la conservation du musée et ne présente aucune intention de choquer ni de provoquer.
Face à la réaction de madame le maire Patricia Brun (divers droite) élue aux dernières municipales et du conseil municipal qui jugent certaines parties obscènes, l’artiste accepte dans un esprit de conciliation de faire des retouches sur les parties jugées sexuellement explicites. Il recouvre 6 saynètes en épinglant sur la fresque des feuilles de vignes, cette solution est approuvée par les différents partis et l’artiste procède à la pose des feuilles de vignes.
Le 26 juin, soit un jour avant l’inauguration du musée, la conservatrice, Nadine Gomez, constate que la fresque a été occultée par la pose d’un contreplaqué de bois, posé pendant la nuit sur ordre de la mairie et sans consultation avec la conservation du musée ni avec l’artiste.
Le 27 juin, trois heures avant l’inauguration du musée, l’artiste reçoit un e-mail de la mairie lui annonçant que sa fresque a été occultée car il manquait une vitrine dans la pièce mais qu’elle sera dévoilée une fois la vitrine installée, sans précision de dates. Le musée confirme à Jérôme Galvin qu’aucune vitrine ne devait être installée ultérieurement dans cette salle.
A la suite de l’inauguration, la presse relaye cette censure (Libération next, La Provence, France 3 région, France TV info)
La ligue des droits de l’homme a dénoncé cette censure dans un communiqué de presse publié le 15 juillet sur leur site internet dans la rubrique : Observatoire de la liberté de création.
Aujourd’hui nous demandons que la fresque soit rendu visible.
Collectif de soutien à l’artiste Jérôme Galvin.
Les signataires
|