Pétition La France doit œuvrer pour la paix en Libye
Pour:Présidence de la République, Assemblée nationale
Nous, soussignés, adhérant à l’initiative de Tamazgha pour l’organisation de la solidarité avec les Amazighs de Libye,
- Dénonçons l’offensive militaire de Khalifa Haftar sur Tripoli, au mépris des efforts déployés par les Nations Unies en vue d’une solution et d’un retour à la paix en Libye ;
- Dénonçons la passivité de la Communauté internationale et du Conseil de sécurité qui laissent un homme dirigeant des milices rassemblées sous l’appellation raciste de « Forces armées arabes libyennes » agir en toute illégalité ;
- Dénonçons les Emirats Arabes, l’Arabie Saoudite et l’Egypte qui soutiennent militairement Khalifa Haftar sous le silence de la Communauté internationale ;
- Dénonçons le rôle ambigu de la France qui prétend apporter son soutien au Gouvernement d’entente nationale (GNL) et qui, en même temps, apporte assistance à Khalifa Haftar.
Nous demandons aux autorités françaises, au Président Macron et au Gouvernement de la République, de revoir leur position sur la situation de la Libye et d’agir pour que la guerre cesse et afin qu’une solution politique soit trouvée à la crise libyenne.
Nous appelons la classe politique française, les députés, les sénateurs ainsi que les citoyens de France à agir auprès des autorités afin qu’elles cessent leur politique qui consiste à sacrifier la paix et les intérêts des peuples au profit d’intérêts économiques portant au pouvoir des dictateurs et autres déséquilibrés qui mettent en péril la liberté et les droits fondamentaux des peuples. Les Amazighs (Berbères) qui tiennent à leur Liberté et qui adhèrent à un projet d’Etat démocratique et « civil » respectant la pluralité et la diversité méritent d’être considérés et écoutés. Les abandonner à leur sort et les laisser livrés aux menaces des ennemis de la Liberté, c’est tout simplement criminel.
Les Amazighs de Libye n’entendent pas laisser quiconque menacer leur Liberté chèrement conquise en 2011 et jamais ils n’accepteront le retour à l’époque kadhafienne.
Paris, le 19 mai 2019.
Les signataires
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