Pétition Pour le transfert du siège de l’ONU à JÉRUSALEM !
Pour:Secrétaire général de l'ONU - NEW-YORK
Nous demandons le transfert du siège de l’ONU à JÉRUSALEM !
"Et pourquoi l’ONU, qui n’est pas encore tout à fait morte, ne se donnerait-elle pas un coup de fouet en quittant New York pour Jérusalem ? La Charte n’assigne aucune adresse en particulier à l’Organisation. Une résolution de l’Assemblée générale y suffirait. Dans la Ville trois fois sainte, à mi-chemin de l’Orient et de l’Occident, qu’elle sanctuariserait par sa présence, elle serait à pied d’œuvre, au pied du mur, soustraite à l’emprise exclusive du New York Times sur les délégués et à la tentation des phrases creuses. J’en avais fait la suggestion dans Le Monde — plus réaliste qu’elle n’en a l’air. Jacques Derrida s’en était convaincu. L’emplacement existe déjà : à gauche d’Hebron Road, quand on sort de Jérusalem, dans le quartier Armon Anatzvi, où l’Organisation a déjà une base. Cela assurerait autant la sécurité d’Israël (qui prendrait le risque de s’attaquer au foyer, au cerveau de la planète tout entière ?) que celle des Palestiniens."
Régis DEBRAY - février 2008
« On sait que la SDN n’est pas tout à fait morte, Dieu merci ; et que, dans une prochaine session à Genève, sa commission des mandats examinera les projets relatifs au statut de la Palestine. Terre sainte et Société des Nations : comment n’a-t-on pas compris, il y vingt ans, que pour constituer à la SDN une autorité durable parmi les hommes, il fallait situer à sa spiritualité un centre d’élection sur la surface du globe, lui « composer un lieu », comme on fait quand on médite pour se maintenir en présence de Dieu. Car la spiritualité de la SDN ne devrait pas être la simple somme de tous les égoïsmes nationaux admis à y participer ni le simulacre d’un arc-en-ciel syncrétiste, mais se concentrer sur une ville réelle, historique, la Ville sainte, al-Qods, Jérusalem, visio pacis, selon l’étymologie classique. (…) Dominant notre horizon terrestre, si sombre en ce moment, la Ville sainte, Jérusalem, éclaire de plus en plus, comme la Kibla, la direction où doivent converger toutes les prières, se rassembler toutes les bonnes volontés ; car cette ville, aujourd’hui ensanglantée par la haine, est le lieu d’élection d’où aucune race, aucune classe, ne devrait être exclue. »
Louis Massignon - Temps présent - Septembre 1938
Les signataires
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